A l'occasion de la semaine de la sécurité routière, Victimes et Citoyens lance une nouvelle campagne presse. Cette année cette campagne, diffusée par de nombreux titres partenaires, vise à sensibiliser le public au désarroi et aux difficultés des familles de victimes.
Pour visualiser l’annonce au format PDF, cliquez ici.
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L’association Victimes et Citoyens dénonce le projet des assurances et en appelle à la protection des pouvoirs publics
Rendez-vous au rassemblement qui aura lieu le Vendredi 13 octobre à 10h
Carrefour Avenue des Gobelins/Rue Monge/Rue du Fer à Moulin
En signe de protestation contre le projet de tarification des dommages corporels,des victimes d’accidents de la route témoigneront de leur vécu,de leurs difficultés à obtenir une indemnisation dans des conditions et des délais corrects
Contact presse :
Juliette Bonnot : 01 46 05 12 67 / 06 18 28 55 88 - [email protected]
Téléchargement rassemblement_13octobre_presse.pdf
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Victimes et Citoyens se mobilise contre le projet des assurances. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de presse diffusé le 9 octobre 2006
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Indemnisation des victimes d’accidents de la route
L’association Victimes et Citoyens dénonce le projet des assurances et en appelle à la protection des pouvoirs publics
L’indemnisation de la victime d’un accident corporel doit prendre en compte tous les aspects de sa situation personnelle, et c’est là un des fondements du droit des victimes : quelle est la gravité des blessures ? Les conséquences d’un accident empêchent-elles de travailler ? La victime a-t-elle des enfants à charge ? Doit-elle réaménager son logement pour faire face à son handicap ?
Aujourd’hui, le projet des compagnies d’assurances est de nier toute référence aux conditions de vie spécifiques à chaque personne au profit d’une tarification forfaitaire et mécanique de chaque préjudice corporel.
Si les assurances font valoir qu’un tel barème favoriserait l’égalité de traitement entre toutes les victimes, il est clair qu’il vise à réduire les indemnités qu’elles doivent verser aux victimes, déjà brisées par l’accident. On est là face à une industrialisation de l’indemnisation
Parce que la valeur d’une vie humaine ne peut se calculer comme on compte des pièces détachées. Parce qu’un bras, une jambe, un enfant ne peut avoir de “tarif”. L’association Victimes et Citoyens demande au gouvernement et au Parlement de mettre un terme à ce projet inique et inhumain en proposant le vote d’une loi qui rendrait illégale l’application d’un tel barème.
Victimes et Citoyens demande également :
- que la vitesse soit reconnue comme circonstance aggravante d’un homicide involontaire au
même titre que l’alcool (elle est responsable de 40% des accidents graves de la route)
- que les barèmes de capitalisation soient réévalués pour mieux prendre en compte les
préjudices économiques (ceux qu’appliquent les tribunaux sont souvent vieux de 20 ans)
que les assureurs ne puissent pas suspendre provisoirement l’exécution des décisions de
justice en faisant appel
- que les médecins experts d’assurances ne puissent plus être nommés en qualité d’experts
judiciaires dans les procès, mais que des experts indépendants soient désignés
- que la loi oblige les services de police et de gendarmerie à fournir dans les 48 h un document
informatif permettant aux victimes et à leur famille de connaître les circonstances de l'accident
(3 à 6 mois aujourd’hui)
- que les homicides involontaires soient jugés dans l’année qui suit l’accident (au moins 18
mois aujourd’hui) avant de juger un coupable
Contact presse : Juliette Bonnot : 01 46 05 12 67 / 06 18 28 55 88 - [email protected]
Rédigé à 13:16 dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Quelle est la cause d’1 accident sur 3 ?
Quel véhicule est le plus exposé aux accidents graves ?
Quelle est la distance obligatoire entre 2 véhicules ?
Quel est la sanction encourue lors d’un délit de fuite ?
…
Autant de questions posées aux visiteurs des centres Norauto de Cannes-Mandelieu (06), Toulouse-Purpan (31), Béziers (34), Saint Egrève (38), Englos (59), Saint Priest (69), Epagny (74), Amiens et Dury (80) le samedi 21 octobre.
Dans le cadre de la Semaine de la Sécurité Routière qui aura lieu du 16 au 22 octobre prochain, Norauto, en partenariat avec l’association Victimes et Citoyens, lance une grande journée de mobilisation et de sensibilisation à l’insécurité routière.
L’enseigne proposera à ses visiteurs de participer à un grand jeu concours, sous forme d’un questionnaire ludique et pédagogique.
Chaque participant se verra par ailleurs offrir un éthylotest. Dans un second temps, un tirage aura lieu pour désigner trois gagnants par centre, qui se verront remettre :
- 1er prix : GPS
- 2e prix : Ethylomètre
- 3e prix : Kit complet de sécurité (gilet, extincteur, triangle…)
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Il y a des larmes d’amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel.
Rédigé à 17:07 dans Témoignages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, je ne le surmonterais jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il est mieux maintenant là ou il est, il n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'il ne souffre plus, je n'ai pas accepté qu'il ait du souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, à moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années «Selon vous à quel âge votre enfant devrait-il mourir ?
Je vous en prie, ne me dites pas que Dieu n'inflige pas plus que ce que L'homme peut supporter.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez de lui.
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
Rédigé à 17:03 dans Témoignages | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
4 heures du matin. On sonne avec insistance à la porte. Trois policiers nous demandent de nous rendre d’urgence à l’hôpital, mon garçon a eu un accident… La porte des urgences s’ouvre violement, le médecin urgentiste hurle : « Mais qu’est-ce que vous faites ici, c’est à la morgue que vous devez aller »… Une façon comme une autre d’apprendre la disparition de son enfant. Comme une somnambule le lendemain, entre les pompes funèbres, la morgue, le tribunal pour la comparaison immédiate des coupables. On apprend que les jeunes coupables étaient ivres, qu’ils roulaient à folle allure sur la voie de gauche et qu’ils ont percuté mon enfant de plein fouet, qu’ils l’ont laissé sans secours sur le bord de la route. Ils sont partis se coucher.
S’en suivent des mois avec différents procès tous aussi décevants et injustes, sans jamais la moindre humanité, la moindre compréhension pour notre chagrin, notre désespoir.
Un peu plus d’un an a passé le chagrin et plus fort de jour en jour, personne ne peut se résoudre à un départ si violent. C’est difficile d’accepter le départ de son enfant, mais il est aussi insupportable de voir la peine des autres, les frères et sœurs, la fiancée, les amis. Nous sommes différents, nous appartenons à un monde à part, celui du chagrin, de la tristesse, du désespoir c’est le contraire de l’espoir, du bonheur, de la chance, c’est le vide, les larmes, l’infiniment douloureux.
Rédigé à 17:10 dans Témoignages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bonjour, J'ai eu la chance d'assister aujourd'hui a une intervention de votre association dans mon lycée (lycée du val de saone à Trevoux) et je vous envoi ce mail pour vous remercier et pour remercier Vincent et Julien qui m'ont fait prendre conscience de beaucoup de choses. Vincent a dit que si il reussissait a convaincre une seule personne dans la salle ce serait deja quelque chose de gagné, il m'a convaincut. J'avais deja eu plusieurs preventions de ce genre, mais aucune ne m'a autant touché. Peut etre est ce le fait d'avoir de reelles victimes en face de nous, ou peut etre est ce le fait que je conduit depuis pas très longtemps (je fais la conduite accompagnée), mais je pense que c'est plutot la force de conviction de ces 2 "illuminés" comme ils le disaient.
Ce soir je suis rentrée chez moi et j'ai tout raconté a ma mere, et puis mon pere est arrivé un peu plus tard et je lui ai dit que j'aurais aimé qu'il soit la pour ecouter tout ca , pour qu'il se rende enfin compte des dangers de la route. Mais moi je n'est pas reussit a le convaince, comme toujours.
Ce serait bien si ce type de prevention ce fesait aussi pour les personnes plus agées, car parfois ils ne sont pas plus conscient que les jeunes. Je vous remercie encore une fois et je vous encourage à continuer ainsi!
Jennifer
Rédigé à 17:20 dans Témoignages | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Aurélien respirait encore quand les secours sont arrivés. Faiblement. Son décès a été constaté à zéro heure dix minutes, le 17 février 2004. Il ne fêtera jamais ses vingt ans.
D’abord, tout va vite. Très vite. Le réveil brutal par la police à une heure du matin < nous avons une mauvaise nouvelle >, leur incapacité à vous dire où s’est passé le drame, comment, dans quelles circonstances ..< non, vous ne pouvez pas voir votre fils> , il faudra attendre le lendemain après midi,à la morgue.. La terre s’est ouverte sous vos pieds, la détresse vous submerge. Aucune mère n’est préparée à la mort de son enfant. Vous enchaînez le lendemain avec le commissariat. Là on oublie de vous dire que vous pouvez bénéficier d’un soutien psychologique, < voulez-vous déposer une plainte , réfléchissez > ..Mais à quoi est-on capable de réfléchir dans ces moments là ? Il faut prévenir les amis, la famille, s’occuper des obsèques. Se lever et accepter l’inacceptable. Penser à ceux qui restent, mon mari, notre plus jeune fils.. L’entourage est là pour vous recommander un avocat. Oui, il faut porter plainte. Les amis d’Aurélien aussi sont appelés à témoigner au commissariat, parler de la victime. Ils ne comprennent pas le pourquoi de toutes ces questions.
Le dossier est bouclé. L’avis d’ordonnance de renvoi devant le Tribunal correctionnel daté du 21 octobre 2 004.. Notre avocat nous prévient qu’il faut compter un an environ. C’est long , un an.
Le silence revient. Les jours, les mois passent. Il faut gérer l’absence, la douleur au quotidien. Se battre chaque jour contre soi, le découragement, les larmes qui refusent tout contrôle. Se soigner . Continuer .
Vingt mois se sont écoulés depuis le décès d’Aurélien. Que fait la justice ? Pourquoi attendre si longtemps ? A l’origine de l’accident , il y a eu infraction, le responsable est identifié. Alors, en plus de la difficulté à vivre chaque jour, vient s’ajouter le moment redouté de l’audience, cette nouvelle épreuve longue, douloureuse. Toujours reculée. N’existe t-il pas un délai raisonnable pour mener une instruction ? On parle pourtant d’êtres humains. Peut-être le système judiciaire est-il désemparé devant la souffrance des familles. Comment évaluer ce qui n’a pas de prix ? Il ne s’agit pas de constater un mauvais stationnement ou le non port de la ceinture de sécurité et pourtant, là il y a sanction immédiate. Alors que vaut la vie d’un enfant, que vaut la vie d’une victime de la route ? Tout dépend semble t-il de la sensibilité du Procureur, les sanctions pénales pouvant aller du simple au double. La justice de notre pays dont les bureaux sont surchargés de dossiers de toute nature se trouve t-elle donc à ce point démunie lorsqu’il faut traiter une affaire de violence routière ? Le délit routier est une réalité. L’engagement du législateur et les mesures mises en place en matière de prévention et de répression l’attestent. Bien sur, le mal ne se répare pas mais le fautif doit être condamné pour les conséquences de son acte. Pourquoi les règles existantes ne sont-elles pas appliquées ? Toutes les grandes déclarations de principes sont –elles destinées à ne pas être suivies d’effets . Quelle crédibilité peut -on accorder à une sanction qui intervient si tard ? Est-il donc impossible de réduire le temps entre l’infraction constatée et la sanction ? Pour le responsable de l’accident – car il ne s’agit pas là de fatalité – les faits se sont sans doute estompés avec le temps, a t-il seulement encore conscience de son erreur et de ses conséquences ? Pour la famille de la victime, la question ne se pose pas. Nous avons un besoin vital de franchir cette nouvelle étape. Pour nous reconstruire. Pour nous aider à reprendre notre place d’acteurs de la vie, à porter le message de la prévention pour que des vies soient épargnées. Toujours plus.
Brigitte
Rédigé à 17:17 dans Témoignages | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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